Un pâturage allongé de rayons de soleil
Un voyage rappelé à mon âme
Un zèbre parcourant et dansant la terre,
Une chaise reposant les idées envolées
Imaginaire du vert, Imaginaire des fleurs, Imaginaire du bonheur. Je suis riche de tout, De l’œil qui me regarde, Des trésors de la terre, Du bleu des océans, Des vagues de la mer. La moustache noire de la vie hérisse sa carapace La lumière du train m’emmène dans mes voyages Mouvement du temps, Je tourne et me retourne, profondeur des lignes et des courbes, Je m’adapte, et me révèle au rivage des îles inventées de mon âme irréelle. Tapis volant, Tapis Persan, Je m’interroge où est l’horloge ? Je me laisse porter par le temps, les images m’envolant. Champs Elysées scintillants, ou bien Bombay la fête des couleurs et les milliers de fleurs dans les temples odorants. Les herbes touaregs brûlent dans le campement. les femmes dansent le ventre en avant.Les masques verts de la soucoupe volante sont un jeu vidéo Les sourires allongés, courbes sensuelles des yeux mordorés. La pieuvre de la mer est échouée de ses multiples voyages des profondeurs invisibles du temps. Les larmes de diamant décorent les lunettes, Soixante huit voilà un chiffre. Les jardinières d’argent protègent le labyrinthe Couleurs d’aujourd’hui et d’hier, rien n’est oublié. Les petites voitures circulent, c’est jour de fête. Les grattes-ciel dominent le monde. Le bonsaï ne pousse plus. La planète se réchauffe, tourne comme un manège, Rien n’est plus important que le reste des ailes. Il fait beau, j’ai vu le jaune du soleil éclaté sur le bois découpé de la clairière. Tout se recommence, on va pouvoir se reposer. Je suis une marionnette sur la mosaïque de la vie. J’habite dans une maison sans toit et sans plafond. Je n’ai ni queue ni tête et je m’allonge si vous me regardez. Je joue à la marelle, Je tombe et me relève Je grandis, je m’enfuis. Si on me met à l’envers, je ne suis plus à l’endroit mais je vous vois, je vous regarde. Vous êtes en haut de la fenêtre, les rideaux sont tirés. Avant vous vous cachiez Qu’allez vous devenir ? Il faut descendre les escaliers Peindre la vie, éclater vos regards, Ouvrir les tiroirs, Courir dans les prés, Regarder les oiseaux s’envoler.